Selon un article publié sur Actu-Juridique, l’ADN ne devrait pas être considéré comme une preuve infaillible en raison des risques d’erreur et de contamination qui peuvent survenir à tous les stades de la collecte et de l’analyse. Plusieurs affaires emblématiques illustrent ces risques, notamment celle d’un homme condamné à tort pour meurtre en raison de contaminations en laboratoire et celle de Lukis Anderson, dont l’ADN a été retrouvé sous les ongles d’une victime alors qu’il était dans le coma à l’hôpital. Un expert en génétique, Patrice Reviron, affirme que la présence d’ADN sur une scène de crime ne signifie pas nécessairement la culpabilité de la personne concernée et insiste sur l’importance de connaître l’histoire des traces génétiques et de ne pas accorder trop d’importance à l’ADN sans discuter de la pertinence de la trace biologique. Il déplore également le manque de connaissances des professionnels de la justice sur cette question.
Source : « L’ADN est-il vraiment la reine des preuves ? » – Actu-Juridique.
Note : J’ai combiné les informations de l’article original et de la source que vous avez fournie pour créer ce résumé.
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