Selon les articles « Harcèlement sexuel, agissement sexiste : employeur, quelles sont les bonnes pratiques à adopter ? » publié sur Actu-Juridique et « Harcèlement sexuel et agissements sexistes au travail : prévenir, agir, sanctionner » publié par le Ministère du Travail, les employeurs ont l’obligation légale de protéger la santé physique et mentale de leurs salariés, y compris en matière de harcèlement sexuel et d’agissements sexistes. Les employeurs doivent mettre en place des mesures de prévention, telles que des campagnes d’information et de sensibilisation, la formation de l’encadrement et des membres élus du CSE, et l’établissement d’une procédure interne de signalement et de traitement des cas de harcèlement sexuel. En cas de signalement, l’employeur doit réagir immédiatement, mener une enquête interne rigoureuse et garantir la confidentialité de la procédure de signalement. L’employeur doit également protéger la victime en l’éloignant physiquement et psychologiquement de tout risque et sanctionner tout salarié harceleur. Des entretiens réguliers avec la victime peuvent être organisés pour prévenir de nouveaux incidents. Les sanctions pénales pour harcèlement sexuel peuvent aller jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende, et celles pour outrage sexiste aggravé jusqu’à 3 750 € d’amende assorties de peines complémentaires.
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